L’équipe responsable depuis plusieurs semaines de la mise sur pied du 5e Aikibudofest peut enfin dire «mission accomplie!»
Plusieurs pratiquants ont exprimé le désir de s’inscrire au stage de l’an prochain tant l’ambiance était conviviale et propice à l’étude de l’Aikibudo! Bien sûr, il y avait les anciens de retour en grand nombre; ces irréductibles guerriers débarquant au camp CAMMAC, l’espace d’une fin de semaine, pour revêtir leur keikogi. Mais c’est avec plaisir que nous avons constaté plusieurs nouveaux visages qui sont venus s’ajouter au rang des anciens. Tous sont repartis satisfaits d’une expérience unique qu’ils ne sont pas prêts d’oublier! Voici un bref résumé de nos quatre jours de stage.
MERCREDI
Maître Dubreuil rend visite au Dojo Shinzen à Ste-Dorothée où une trentaine de pratiquants prennent part à l’entraînement sous sa direction. Il profite de l’occasion pour souligner le travail de Monsieur Jean-Guy Lirette en lui remettant sa ceinture noire. Félicitations Jean-Guy pour tes efforts et tout le temps que tu as consacré à l’Aikibudo.
JEUDI
Le stage débute officiellement le lendemain au Dojo d’Anjou. Reprise des fondamentaux de Kobudo – maître Dubreuil termine l’entraînement en soulignant l’importance de l’intention dans la pratique et de la recherche du geste juste, autant en attaque qu’en défense. Il ajoute qu’il est facile de tomber dans un travail «passif» dénué de sensation et surtout d’intention. Nous amorçons ensuite la partie Aikibudo sur un wa-no-seishin éducatif et l’étude des fondamentaux liés au kihon nage waza, niveau shodan et nidan. La précision du geste est toujours de mise. Après plus de deux heures trente d’entraînement, on se dit à demain pour la suite.
VENDREDI
Plus de cinquante pratiquants radieux et plein d’entrain se retrouvent au centre CAMMAC pour célébrer l’Aikibudofest! Durant les trois prochains jours, l’Aikibudo va devenir le centre de leurs activités. Tous vont respirer et vivre d’Aikibudo! Maître Dubreuil propose un wa-no-seishin sur ryote ippo dori avec renversement et nous poursuivons dans la même veine avec l’étude des hojo undo nigiri kaeshi et neji kaeshi, qui mènent à l’exploration de différentes techniques. Après deux heures d’entraînement, c’est le temps de se dire au revoir et à demain matin pour la reprise de l’entraînement!
SAMEDI
Deux cours de deux heures trente chacun sont prévus à l’horaire. Les anciens se préparent à une journée intense alors que les débutants se demandent dans quel état ils se retrouveront en soirée. Après un bon échauffement, nous amorçons l’étude du te hodoki sur junte dori et sur ryo te dori, avec dégagement puis enchaînement de quelques techniques associés au programme de chacun des pratiquants en fonction de son niveau. Nous terminons l’entraînement par un randori.
Petite pause et reprise de l’entraînement vers la fin de l’après-midi. Un peu de Daito Ryu pour nous remettre au pas et on poursuit sur l’étude des techniques du Nidan. La bonne humeur reste de mise et tous les pratiquants prennent plaisir à travailler entre eux, à partager leurs expériences et surtout à affiner leurs techniques sous l’oeil attentif de maître Dubreuil.
Les plus avancés se donnent à fond sur l’étude du Kihon Nage Nidan. On voit ici deux pratiquants sur te uchi mata gaeshi.
À la suite de tout ce travail, voici enfin arrivé l’heure du souper où les pratiquants sont conviés à un excellent repas pour souligner le 5e anniversaire de l’Aikibudofest.
Dimanche matin, la fatigue et les heures d’entraînement se font sentir. Après un bon échauffement, nous enchaînons avec le tsuki uchi no kata, l’étude des frappes de base avec partenaire. On y associe quelques applications en fonction des sensations reliées aux esquives. Le stage se termine, nous procédons au rangement de la salle. Comme diront certains, toute bonne chose a une fin, pour d’autres, ce n’est qu’un au revoir – mais une chose est sûre, c’est avec la tête pleine de souvenirs que les pratiquants ont repris le chemin de la maison.
Bien entendu, ce compte-rendu ne rend aucunement justice à l’expérience vécue durant l’Aikibudofest, où chacun vise à progresser, à dépasser ses limites. Donc, pourquoi ne pas vous joindre à nous l’an prochain pour l’Aikibudofest 2011!
Au plaisir de se retrouver sur les tatami.